Le monde du travail

Alors que près d’un quart (23 %) de l’ensemble des travailleurs ont été mis en arrêt maladie pour des raisons de santé mentale, ce chiffre atteint 38 % chez les jeunes travailleurs.

27% des salariés fument quotidiennement, 10 à 20% des accidents du travail en France sont liés à la consommation d’alcool. Les médecins du travail estiment que 8,6% des travailleurs sont en difficulté avec l’alcool. Et environ 3% des salariés sont considérés comme dépendants au cannabis. D’après une étude réalisée début 2022 par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, 34 % des salariés seraient en burn-out dont 13 % en burn-out sévère, soit 2,5 millions de personnes. Cela représente 17,2 jours d’absence et 4000 € de coût par an et par salarié (108 milliards d’euros par an)

 

Et lorsqu’un salarié présente un trouble de santé mentale et/ou devient dépendant à une substance psycho active, quels peuvent être les leviers d’action de l’entreprise ?

Même si les enquêtes statistiques montrent que l’emploi constitue globalement un facteur protecteur par rapport au risque de conduites addictives, ce constat général cache une grande diversité de situation selon les métiers, les catégories professionnelles, l’âge et le genre : L’entreprise a un rôle clé à jouer concernant les consommations de substances et les mises en place de pratiques addictives.